Vallon des Vaux : 25 octobre 2020

Vallon des Vaux : 25 octobre 2020

Une splendide journée d’automne avec tous ses ingrédients, brumes et feuillages dorés ou cuivrés traversés par la fulgurance des rayons du soleil… huit personnes enthousiastes, malgré l’obligation de porter le masque… que souhaiter de plus.

Nous sommes restés deux heures à l’observatoire de Champittet et avons été récompensés par le martin-pêcheur, des grandes aigrettes, une multitude de grèbes castagneux, des tarins, des pouillots véloces, des tariers pâtres, une femelle de busard des roseaux, tandis que les râles d’eau nous narguaient de leurs appels rustiques, sans se laisser apercevoir.

 

grande aigrette

 

tarier pâtre

Vers 10.00, nous nous sommes aventurés dans le vallon des Vaux. La randonnée nous emmène d’abord dans le fond du vallon, humide, ombragé, moussu, très boisé. Gilbert (GB) y découvre dans une grotte aménagée de main d’homme, une araignée près de son cocon. Puis nous grimpons vers la Tour St-Martin et rejoignons Chêne-Pâquier avec sa merveilleuse église ovale du 17ème siècle, puis Chavannes-le-Chêne. En chemin, nous traversons des pâturages, des vergers et des cultures extensives, faites d’arbres fruitiers et de haies de buissons épineux. Deux panneaux explicatifs nous annoncent une volonté de promouvoir la biodiversité et favoriser la présence notamment du tarier des prés, de la pie-grièche écorcheur, de la fauvette grisette et d’une multitude de papillons et autres insectes. A la lisière de la forêt au-dessus des falaises, nous surprenons quelques chamois.

 

moro-sphinx ou sphinx colibri

 

chamois

Après un sympathique pique-nique autour d’une fontaine, nous nous engageons dans les magnifiques bois de hêtres, chênes et pins qui bordent les falaises de molasse, où les buissons d’aubépines, les viornes aux fruits rouges, les sorbiers des oiseleurs, les cynorrhodons, les fusains s’accrochent aux petites corniches au-dessus d’ à-pics vertigineux. Et les oiseaux? Etant beaucoup en marche et le feuillage étant encore bien présent, nous avons souvent dû nous contenter d’identifier les oiseaux à leurs chants ou cris, mésanges bleues, noires, nonnettes, huppées, charbonnières, sittelles, pinsons, chardonnerets, rougegorges. Par contre plusieurs buses, milans royaux tournoyaient au-dessus des champs et un autour des palombes a fait une courte apparition entre les falaises.

 

température idéale, ce n’était pas gagné un peu plus tôt…

Nous sommes rentrés heureux de notre balade et convaincus que ce vallon des Vaux recèle encore mille secrets à découvrir au gré des saisons, des secrets allant des oiseaux nicheurs des falaises aux vestiges des sites habités depuis les temps préhistoriques.